Chapitre 1

Dégoulinante de pluie, Eugénie ne pouvait détacher son regard de l’étrange et minuscule créature bleue qu’elle venait de déposer délicatement sur une boule de coton, à l’intérieur du vivarium qui abritait ses phasmes. Le petit corps endormi reposait sur la ouate, immobile et paisible, tandis qu’Eugénie peinait à contrôler les tremblements qui agitaient chacun de ses membres. Son cœur battait à mille à l’heure et son esprit agité revivait les événements de l’après-midi, comme pour essayer de comprendre ce qui avait bien pu se passer. Tout avait commencé une heure et demi plus tôt…

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Allongée sur son lit, Eugénie contemplait le plafond immaculé d’un regard fixe. Elle venait de passer plus d’une demi-heure à réviser son cours d’histoire et il lui semblait à présent ne pas pouvoir retenir une ligne de plus.

− Ras-le-bol de l’histoire ! se dit-elle en s’étirant pour soulager ses muscles tout engourdis.

Elle bâilla à s’en décrocher la mâchoire et se leva. Elle ramassa le cahier qui était tombé au pied du lit et le rangea dans son sac.

− Ça ira pour aujourd’hui ! déclara-t-elle, en refermant la fermeture éclair d’un geste sec.

Elle sortit de sa chambre et descendit à la cuisine pour répondre à l’appel de son estomac qui, à grands renforts de gargouillis, la suppliait d’étancher sa faim de chocolat.

Elle prit un paquet de cookies dans le placard et se choisit quelques biscuits. En regardant par la fenêtre, elle aperçut sa mère qui travaillait dans le bureau installé de l’autre côté de la cour.

Les parents d’Eugénie, Clémence et Simon Merlat, avaient repris l’exploitation agricole familiale plusieurs années plus tôt. Lorsque le père de Simon avait pris sa retraite, ils étaient venus s’installer à la ferme avec Eugénie et avaient entrepris de moderniser les lieux. Après avoir rénové la maison, ils avaient transformé les vieilles granges en bureaux pour pouvoir y travailler sereinement, séparant ainsi leur activité professionnelle et leur lieu de vie, tout en restant toujours à proximité de leur fille. Très complémentaires, les Merlat travaillaient main dans la main et développaient avec passion leur activité d’agriculteurs biologiques. Au fil du temps, ils avaient élargi leur gamme de production et étaient aujourd’hui reconnus dans toute la région pour la qualité de leurs légumes et de leurs céréales cultivées sans recours aux pesticides ou aux engrais chimiques. Plus récemment, ils avaient décidé de se lancer dans l’élevage de poules pondeuses et les œufs bios produits par leurs gallinacés élevés en plein air étaient des plus prisés par les habitants des environs. La petite entreprise agricole était maintenant prospère et comptait plusieurs employés, tous aussi passionnés les uns que les autres.

Depuis toute petite, Eugénie passait le plus clair de son temps dans le sillage de ses parents. Une paire de bottes aux pieds, elle les suivait dans tous leurs travaux, observant avec attention leurs moindres gestes, arpentant chaque parcelle de l’exploitation familiale. Elle ne comptait plus les heures passées sur le tracteur avec son père, à écouter les explications qu’il lui donnait sur la culture du seigle ou encore du blé de printemps. Elle était aussi toujours partante pour accompagner sa mère au poulailler ou dans le potager. Malgré l’habitude, elle ne se lassait pas de découvrir avec émerveillement les légumes qui, comme par magie, sortent de terre, colorés et gourmands, prêts à être cueillis pour faire profiter les Hommes de leurs bienfaits. Eugénie ne pouvait imaginer de vivre loin d’ici et comptait bien, le moment venu, prendre à son tour les rênes de la ferme.

Aussi, à l’occasion de son onzième anniversaire, ses parents lui avaient proposé de tenir la petite boutique qu’ils avaient installée à l’entrée de la propriété et qu’ils ouvraient au public chaque vendredi en fin d’après-midi. Flattée qu’on lui confie de telles responsabilités, Eugénie prenait son rôle très à cœur. Chaque vendredi depuis un an, elle préparait soigneusement son étal et servait avec entrain les quelques clients, dont elle connaissait parfaitement les habitudes.

− Bonjour Madame Germain ! Voici votre douzaine d’œufs pour la semaine ! Et regardez-moi ces belles courgettes ! Je suis sûre que votre mari serait ravi de les déguster en gratin !

Les consommateurs repartaient le panier plein et le sourire aux lèvres, tandis que l’apprenti-vendeuse mettait en pratique ses cours de maths pour faire ses comptes et rapporter la recette du jour à ses parents. Huguette, qui s’occupait de l’entretien de la ferme et veillait sur Eugénie depuis toujours, restait dans les parages, au cas où sa protégée aurait un problème. Elle se faisait cependant le plus discrète possible et laissait la jeune fille travailler en toute indépendance.

Eugénie croqua pensivement dans son biscuit et regarda la pendule. Il était presque 16h15 et, comme tous les vendredis, elle devrait être prête à recevoir les premiers clients à 17h30 tapantes. Elle soupira. Encore une heure quinze à patienter ! Eugénie attendait toujours avec impatience le moment d’ouvrir la boutique et l’après-midi lui paraissait sans fin. Elle fut tirée de sa rêverie par le bruit de la pluie qui commençait à tomber et venait claquer sur le carreau de la fenêtre.

− Il pleut ! Super ! 

Subitement requinquée, elle engloutit le reste de son cookie et se précipita dans le vestibule, où se trouvait le porte-manteau. Tout en enfilant son anorak bleu et sa paire de bottes, elle cria :

− Huguette ! Je vais me balader !

La silhouette ronde et colorée de la quinquagénaire apparut en haut de l’escalier, un plumeau à la main. Toujours gaie et pimpante, Huguette portait ses cheveux blonds très courts, un rien ébouriffés et elle ne jurait que par les couleurs vives. Eugénie trouvait quelque peu discutable l’association du orange et du vert dans une même tenue, mais finalement, sur Huguette, l’effet était plutôt réussi.

− Tu sors ? Avec ce temps ? demanda-t-elle, l’air soucieux.

− J’ai mis mon anorak ! C’est un temps parfait pour faire des photos ! répliqua Eugénie en ouvrant la porte d’entrée.

− Bon… Mais ne tarde pas trop, quand même, hein ! Et ne t’éloigne pas ! conseillait Huguette, alors même que la porte se refermait derrière la jeune fille.

− Faire des photos… Sous la pluie…, soupira-t-elle. Elle réajusta sa paire de lunettes rouges et disparut dans la pièce la plus proche, pour poursuivre ses activités domestiques.

Sa capuche bien enfoncée sur la tête, Eugénie traversa la cour d’un bon pas, en évitant les flaques d’eau. Elle voulait atteindre l’orée du bois qui bordait le domaine de ses parents, avant que la pluie ne cesse. Son appareil photo dans la poche, elle se réjouit à l’avance des clichés qu’elle allait pouvoir réaliser. La pluie donnait au paysage un air féérique, presque irréel qu’elle adorait immortaliser. Les arbres se voyaient parés d’une aura lumineuse, le gris du ciel faisait ressortir le vert des champs et, si la chance était avec elle, elle aurait peut-être la possibilité de voir un arc-en-ciel.

En passant près de la grange, elle aperçut Sam qui finissait de ranger les sacs de grains destinés aux poules. Embauché comme ouvrier saisonnier lorsqu’il avait à peine 17 ans, Sam Dutreil s’était bien vite montré indispensable au bon fonctionnement de l’exploitation. A aujourd’hui 25 ans, il était devenu le bras droit de Simon Merlat et l’un de ses meilleurs amis. Eugénie aimait beaucoup Sam et venait volontiers lui donner un coup de main pendant son temps libre. Elle le salua d’un geste et il lui répondit par un sourire.

− Où cours-tu comme ça, sous la pluie ? lui cria-t-il.

− Je vais de l’autre côté du champ de blé, près de la forêt !  répondit-elle, sans ralentir son allure. Je veux faire quelques photos avant que l’averse ne soit terminée ! 

− Fais attention à ne pas te tordre la cheville dans un sillon ! Et regarde bien l’heure, hein ! Il faut que tu sois rentrée pour l’ouverture du magasin ! lança-t-il avec un clin d’œil. Eugénie lui répondit par un pouce levé et poursuivit son chemin.

Chapitre 2

Prologue

Enveloppée dans une bulle de lumière, Ephéa sentit son corps s’engourdir et s’élever dans les airs. Elle regarda sa main et, déjà, sa peau d’ordinaire bleu pâle et délicatement irisée semblait presque complètement transparente. L’heure était venue pour elle de regagner le nuage où, grâce à la magie des éléments, elle pourrait se ressourcer et reprendre des forces avant de regagner la Terre pour un nouveau cycle de vingt-et-un jours.

Elle jeta un dernier regard à ses congénères et ne put s’empêcher de frissonner. Ce rituel de renaissance, immuable et habituellement célébré dans la joie la plus pure, était aujourd’hui teinté d’une profonde inquiétude qui se lisait sur tous les visages.

Depuis quelques temps, une mystérieuse substance nocive se répandait dans les ruisseaux, dans les rivières, bouleversant les équilibres naturels. Insidieusement, elle s’était infiltrée de toutes parts et de nombreux dégâts étaient déjà à déplorer dans les forêts et dans les bois environnants.

Fidèles à leur mission ancestrale de contribuer à la préservation de la faune et de la flore, les Aquarealis avaient redoublé d’efforts pour contrer les effets néfastes de ce poison. En vain. Chaque jour, de nouveaux arbres étaient touchés par le mal, de nouveaux animaux tombaient malades et se voyaient voués à une mort certaine.

Pire encore, le poison s’était tant et si bien répandu qu’il avait poursuivi son funeste chemin jusque dans les nuages. Là-haut, les gouttelettes toxiques représentaient un danger immense pour les Aquarealis et perturbaient leur cycle de régénération. Un simple contact avec l’une de ces gouttes transformait jusqu’à leur essence-même et les changeait en créatures malfaisantes, avides de destruction.

A mesure que la bulle légère continuait son ascension vers le ciel gris et tumultueux, Ephéa regardait les cimes des arbres qui s’éloignaient doucement en dessous d’elle. Elle ferma les yeux une seconde, puis tourna son regard vers le nuage gris foncé qui lui faisait face et semblait l’attendre, quelques mètres plus haut. Elle crut voir un éclair déchirer le ciel et son visage se durcit.

− A nous deux ! dit-elle en serrant les poings, sachant qu’il lui faudrait bientôt livrer une bataille sans merci, dont l’issue ne dépendrait que de sa détermination.

Chapitre 1

Mystérieuse inspiration

Cela fait quelques temps que je ne suis pas passée par ici… Je pourrais bien entendu vous énumérer les nombreuses excuses qui peuvent expliquer cela, mais je ne le ferai pas. D’abord, parce que je n’aime pas les excuses. Et ensuite, parce qu’aucune n’est vraiment valable.

On ne peut guère dire que l’inspiration me manque : le tome 3 du Carnaval de Printemps est écrit et entre les mains de Feg, qui nous concocte des illustrations sublimes dont lui seul a le secret, et j’ai commencé un deuxième projet passionnant destiné aux jeunes ados. Cette nouvelle histoire m’enchante à tous les points de vue et cela fait plusieurs mois que j’ai l’impression de vivre avec ces nouveaux personnages que j’ai tellement hâte de vous présenter.

Hâte et peur, en même temps, à vrai dire… Peur que vous ne les aimiez pas, que l’histoire ne vous semble pas intéressante, que vous ne la trouviez pas assez bien écrite… Stoppons là l’énumération de tout ce que me susurre cette petite voix désagréable, qui s’engouffre dans la moindre de mes failles !

Parce que, bizarrement, cette nuit, alors que j’aurais dû me trouver blottie confortablement dans les bras de Morphée, je me suis retrouvée assise dans mon lit, un crayon et un calepin à la main, le cerveau bouillonnant d’idées incroyables que je notais fiévreusement, de peur qu’elles n’aient disparu au petit matin. L’une de ces idées m’a semblé farfelue et en même temps si simple que je m’étonne de ne pas l’avoir déjà mise en pratique !

Et si je n’attendais pas d’avoir terminé mon histoire pour vous la présenter ? Et si, ici même, sur mon site, je vous proposais de découvrir un chapitre par semaine, au fur et à mesure que je déroule mon intrigue ?

Et bien, c’est entendu (on disait que vous aviez dit oui, évidemment lol) ! Je me mets de ce pas au travail pour mettre en ligne le prologue très prochainement ! Et je serais ravie d’avoir vos avis et commentaires sur le sujet !

PS : et je vous parlerai plus tard de la deuxième idée incroyable de cette nuit et du roman (pour adultes, cette fois) qui est déjà en pleine construction dans un coin de ma tête 😉 !

Image parArek Socha de Pixabay

Mon chat a une amoureuse !

En ce jour de Saint-Valentin, il faut que je me rende à l’évidence : mon chat a une amoureuse ! Et ça fait quelques temps que ça dure ! Tous les soirs, depuis plusieurs semaines, elle attend à la porte menant au jardin que Monsieur daigne sortir pour la nuit. Et dès qu’il pose une patte dehors, et vas-y que je me frotte, que je lui fais des mamours ! Non mais !

J’ai d’abord été choquée ! Une amoureuse ?! A son âge ?! Puis, presque aussitôt, j’ai réalisé que c’était mon chat, pas mon fils et qu’il avait 14 ans, ce qui, en âge humain, fait qu’il pourrait presque être mon grand-père… Alors s’il a envie de se laisser papouiller par une jolie minette, après tout, autant qu’il en profite ! Mon côté pratique reprenant vite le dessus, j’ai ensuite pensé avec soulagement qu’avec lui, pas de risque de se retrouver d’ici quelques temps avec une portée de mignonnes petites boules de poils, dont je ne saurais que faire… Restons zen, donc !

En plus, il faut bien dire qu’elle est à croquer, cette demoiselle ! Son pelage noir et soyeux est parsemé çà et là de tâches blanches qui lui font comme de jolis gants au bout des pattes. Et lorsqu’elle me regarde avec ses grands yeux tout ronds, je ne peux pas m’empêcher de lui servir une petite assiette de croquettes qu’elle dévore goulûment en ronronnant doucement. En l’observant, je m’interroge : D’où vient-elle ? Et pourquoi ne la voit-on qu’à la nuit tombée ? Alors, mon imagination {fertile, vous vous en doutez} s’emballe : peut-être que ce n’est pas un vrai chat, mais une créature magique venue d’une contrée lointaine, qui n’apparaît que la nuit et a choisi mon chat pour compagnon ?…

La vérité est sans doute moins romanesque, mais en attendant, chaque soir, la petite assiette de croquettes est prête pour l’accueillir comme il se doit.

Salon du Livre de Noël de Saint-Quentin 2018

Salon du Livre de Noël de Saint-Quentin 2018

Il y a des après-midis qui passent en un éclair et c’est exactement le cas de celui que j’ai passé ce dimanche 2 décembre, au Salon du Livre de Noël de Saint-Quentin (02).

Un décor féerique, une organisation menée d’une main de maître par la Mairie de Saint-Quentin et les librairies Rédic et Cognet, des visiteurs venus en nombre malgré le temps peu engageant… J’ai vraiment été ravie de prendre part à cet événement !

Comme le monde est petit, j’y ai retrouvé de vieilles connaissances comme Yannick AR Fradin, romancier et nouvelliste de l’imaginaire spécialisé dans l’univers médiéval fantastique et ancien camarade de fac d’anglais, et Anne-Sophie Boitel, venue présenter les 2 tomes de sa série fantastique Aercanthia.

J’ai également eu le plaisir de croiser la route d’autres écrivains passionnants, comme Sophie Astrabie, auteure du « Pacte d’Avril » et amatrice de bonbons 🙂 , ou encore Valérie Dumange auteure de « 21, Elles et Moi », un recueil de portraits de femmes chefs d’entreprise ou cadres Saint-Quentinoises.

Et bien sûr, j’ai été enchantée d’y rencontrer des profs de français passionnées par leur travail, des mamies venues chercher de la lecture à partager avec leurs petits-enfants, des enfants attirés par la couverture acidulée de mon livre…

Grâce à vous tous, j’ai passé un très bel après-midi ! Merciiii !

Mais qu’est-ce que c’est que tous ces vieux trucs ?

Non, non, je n’ai pas décidé d’ouvrir un magasin d’antiquités. Pas du tout.

C’est juste que, comme tous les ans à cette époque, je suis en pleine préparation de la fête d’anniversaire de mon fils. Et cette fête, pour tout vous dire, c’est l’événement de l’année !

Tous les ans, plusieurs semaines avant le jour J, je gamberge sur le thème retenu, je recherche des idées de décorations et de jeux à proposer (merci d’ailleurs à tous les blogueurs qui nous font profiter de leur expérience en la matière). Je prépare les accessoires (c’est en général à cette période que je me souviens que j’ai une machine à coudre…). J’élabore des plans pour faire un gâteau aussi bon que beau (je vous épargnerai l’anecdote du superbe gâteau Spiderman dont j’étais si fière et qu’il n’a finalement pas voulu goûter)… Bref, je ne fais pas les choses à moitié.

Et si je me décarcasse autant, c’est que j’adooore faire rêver mon fils. Voir ses yeux qui pétillent en découvrant tout ce que j’ai préparé. Le temps d’un après-midi, l’emmener avec ses invités dans un autre univers, fantaisiste et joyeux. Quel plaisir d’utiliser mon imagination débordante pour lui faire cette surprise !

C’est ma manière à moi de lui dire merci. Merci d’avoir fait de moi une maman, d’illuminer mon quotidien de mille couleurs, d’être l’une de mes principales sources d’inspiration, de m’encourager dans tout ce que j’entreprends…

Alors, cette année, pour ses dix ans, je peux vous dire que je vais faire de mon mieux pour que sa fête Harry Potter soit des plus réussies ! D’ailleurs, je vais devoir vous laisser ici, car j’ai une douzaine de baguettes magiques à fabriquer… 😉

 

 

Mon premier atelier d’écriture !

Atelier d’écriture à l’école du Paradis à Troyes – Jeudi 15 novembre 2018

Ce jeudi 15 novembre, j’ai été accueillie à l’école du Paradis de Troyes (10) pour animer mon tout premier atelier d’écriture destiné aux enfants.

Virginie, la directrice de l’école, avait fait découvrir le tome 1 du Carnaval de Printemps à ses élèves il y a quelques mois, et m’avait proposé de venir les rencontrer, à ma plus grande joie.

C’est ainsi que ce jeudi, je suis partie à la rencontre des 46 élèves de l’école primaire, ravie mais un peu nerveuse, tout de même.

Fort heureusement, les visages souriants des enfants m’ont très vite mise à l’aise et la journée a filé comme l’éclair, dans une atmosphère de joie et de partage.

Séquence questions – réponses

Pour commencer, tous étaient évidemment pressés de me poser leurs questions soigneusement préparées à l’avance.

« Comment ça se fabrique, un livre ? », « Comment tu as eu l’idée d’écrire ce livre ? » et « Pourquoi tu as choisi des animaux comme personnages ? » ou encore « Est-il prévu de faire un dessin animé du Carnaval de Printemps ? »

 Au gré de leurs interrogations, des plus simples aux plus saugrenues, nous avons évoqué toutes les étapes de la création de mon livre, depuis l’idée apparue un beau jour dans ma tête, jusqu’à l’impression du support final, en passant par le processus d’écriture et la réalisation des illustrations. La découverte des dessins originaux réalisés par Feg n’a pas manqué de susciter l’admiration des enfants.

Après la théorie, la pratique…

Nous sommes ensuite passés à un petit exercice pratique, pour que les enfants puissent s’essayer à leur tour à l’écriture.

Rassemblés par équipe de deux ou trois, les auteurs en herbe ont reçu des cartes représentant des personnages et un décor, avec pour instruction de les utiliser pour imaginer une histoire de toute pièce. Quel plaisir de les voir collaborer et laisser libre court à leur imagination ! Et quelle fierté pour chaque équipe de présenter son histoire au reste de la classe !

Une « Coupe de l’Espace » de football, un roi régnant sur un désert maudit, une banane qui vit dans un monde en bonbons et se fait manger par un monstre, une princesse qui cuisine des raviolis à son prince trop gourmand, une reine des zombies qui veut envahir la galaxie, un monstre marin qui se fait dévorer par un requin-baleine, un joueur de foot qui joue en tongs dans le désert … De la créativité, beaucoup d’originalité et quelques jolis dessins pour illustrer le tout ! Cet atelier s’est avéré riche pour tout le monde !

J’ai terminé cette journée regonflée à bloc, enchantée de ces rencontres avec les enfants, de ces échanges tantôt rigolos, tantôt émouvants, de ces moments de complicité partagés avec eux…

Un grand merci à Virginie et Elodie, les super maîtresses sans qui cela n’aurait pas été possible, et aux enfants, pour leur accueil chaleureux, leur spontanéité et leur fraîcheur ! Grâce à vous tous, je dois dire que ce premier atelier d’écriture a eu pour moi un petit goût de paradis…

26ème Fête du Livre de Merlieux

Fête du Livre de Merlieux – Edition 2018

Le 30 septembre dernier, Feg Illustrateur et moi avons eu le grand plaisir de participer à la 26ème Fête du Livre de Merlieux,pour présenter le premier tome du Carnaval de Printemps.

Accompagnés de Mme Poppy et de Paul Lapin (qui avaient fait le déplacement depuis Bluebells pour l’occasion), nous avons passé une très belle journée à la rencontre des axonais férus de littérature !

En résumé : du soleil, des rencontres, des sourires… On vous y retrouvera avec joie l’année prochaine !